Désagréable sensation que cette impression de revenir en arrière. Juste huit mois plus tôt. Être redevenue le sac d'os qui se fraie un chemin parmi les ombres menaçantes de ce qu'on appelle "les humains". Pourtant l'éducation de ce qui sera ma future vie a été lancée au moment où je me suis jetée dans ce bain glacé (toujours aussi douée avec les relations humaines). Elle a été un nouveau départ, comme à chaque nouvelle entrée de ma vie étudiante, qu'elle soit primaire ou secondaire. Un bon départ pour une fois. Puis j'ai eu un bon tremplin, un bon vieux tremplin mais solide tout de même. Mais voilà, y'a maintenant comme une impression que le ressort du tremplin m'a lâché en pleine face, et que le choc m'a fait remonter le temps. C'est sans doute la fin de l'année, l'approche imminente des départs définitifs ou presque des personnes qui ont remplit ma vie. L'arrivée d'un nouveau départ une fois de plus, mais beaucoup plus rapide dans le temps que tout les autres où j'avais eu le temps de faire le tours des personnes qui remplissaient ma vie, au point de pouvoir leur dire au-revoir sans mal. Là oui c'est trop rapide. Et trop flippant. Mais le pire c'est que c'est la peur qui me fait régresser, et redevenir une ado débile dont les hormones régissent la vie. Ouaip. Et je ne suis même plus capable d'écrire un article ayant un minimum de sens. Pathétique.
Mais bon mes projets se concrétisent, un futur départ n'importe où se concrétise. N'importe où, mais pas ici. N'importe où, là où je me sentirais le mieux. Enfin qui n'a jamais dit ça ? Le principal pour partir c'est de ne pas avoir d'accroche à l'endroit qu'on veut quitter. Note à moi même; ne pas avoir d'accroche trop importante durant les deux - ou plus - prochaines années qui arrivent. Affaire à suivre...
Photographie : Izis.
Photographie : Izis.

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