« Y'a des soirs où j'ai envie de crever tellement tu me manque. Et des journées où je suis incapable de te supporter. »
La semaine fut plutôt, éprouvante. Malgré un bon début, tout c'est très vite dégradé. Par ma faute. Et le pire c'est que je suis en train de perdre une personne qui m'est chère, je la vois partir, s'éloigner jours après jours, mais je ne peux rien y faire. Vouloir la retenir ne ferait qu'aggraver les choses. Laisser faire serait encore pire. Être impuissante face à cette situation me bouffe un peu plus chaque jour. J'ai besoin de le voir, de l'entendre, de lui parler. Et pourtant le voir très vite fait le temps d'une soirée m'a semblé pire que tout. Plus aucune complicité. Plus de regards. Plus de sourires. De rires. La sensation de vide. Peut être qu'une sensation. Dans le fond j'espère toujours. C'est ce que je fais depuis le début. « J'ai jamais vu une fille aussi patiente ! » tu m'étonne, mais surtout tu ne comprends pas. Ce n'est pas que de la patience, c'est une profonde et sincère amitié, et surtout une profonde et sincère attirance. Cette attirance passe par ce regard. Cette façon de me regarder avec un mélange de douceur, de protection, d'encouragement et de respect même. Il y a cette manière de me rassurer, "non tu n'es pas qu'un morceau de viande, tu es belle mais tu vaux tellement plus que ta simple apparence physique". Ce regard si beau. Ca faisait trop longtemps qu'on ne m'avait regarde avec une telle intensité. Et puis le sourire. Le rire (même ce rire saccadé des soirées un peu difficiles, qui parfois à le don de m'agacer mais qui est une partie à part entière de ce personnage). Tellement beau à mes yeux.Il me manque, c'est atroce. C'est constant. Ca me bouffe. Je me déteste. Je me dégoûte. Je veux qu'il me déteste, qu'il me jette, que ce soit lui qui coupe les pont. Je n'en suis pas capable moi même. Je suis faible. Faible. Faible. Et tellement fatiguée.
Je vais arrêter de parler de ça sur ce blog. Ou du moins arrêter de me cacher derrière cette façade virtuelle. Prend ta vie en main poupée.
Putain ça me tue.
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