Quel que soit l'homme en face de moi je reproduit encore et encore les mêmes erreurs. Jusque là il n'y avait pas vraiment de gagnant ou de perdant dans cette histoire. Et bien voilà. Me voilà, un an plus tard à refaire exactement le même schéma. Comme une débutante.
Retourne en arrière et pleure, bitch. T'as été prévenue.
mardi 28 février 2012
lundi 5 décembre 2011
« Aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes. »
Voilà où nous en sommes. La peur de l'oubli. C'est juste ça, il tombe dans l'oubli, il le sait, il en a peur. C'est pour ça que sa présence se fait savoir par pointes plus ou moins régulières. L'indifférence est le pire sentiment qu'une personne puisse avoir de nous. Pourtant, chaque personne inconnue croisée dans la rue l'est. Elle est indifférente et elle nous est indifférente. Alors pourquoi ? Pourquoi, sous prétexte d'avoir aimé une personne, d'avoir pensé que tout n'était que passion alors que ce n'était que de la haine, que maintenant que tout est réellement fini, pourquoi a-t-on peur que cette personne ne nous voit plus ? Que pour elle on ne redevienne plus qu'un simple passant, croisé dans la rue. Simplement parce que lorsque cette personne ne s'intéresse plus à vous, c'est une partie du passé qui meurt. Une partie du passé, donc une partie de nous même.
Et pourtant la page est bel et bien tournée. En parler ne crée plus cette sensation de lame qu'on enfonce dans chaque partie du corps. Être avec un homme ne rappelle en rien cette relation chaotique, ne crée en aucun cas la sensation désagréable de le tromper. Non il n'y a plus rien. Plus d'envie de savoir ce qui se passe dans sa vie. Plus d'envie de vomir sa haine jusqu'à en crever. Plus cette envie non plus de le voir s'auto-détruire. Non il n'y a plus rien car tout ce qui peut se passer m'est indifférent. Cette vie là ne me regarde plus. La seule chose qui persiste est cette peur, cette haine, ce méprit et pourtant cet amour aveuglant, cette adoration, cet étonnement, cette curiosité que je ressent face à un homme. Je sais qu'à chaque fois, je recommencerais le même manège, parce que c'est la chose la plus simple que j'ai trouvé pour me sentir entière. Je suis consciente de chacun de mes pas que je fais vers un homme. Et pourtant jamais, oh non jamais je n'irais regretter quelque chose. Jamais je ne dirais à un homme que j'ai aimer que c'était une erreur, car quelques puissent être les sentiments, ils seront toujours voulut au moment venu. Et ils seront assumés du début, à la fin.
dimanche 6 novembre 2011
« Dépitée, déprimée, déchirée, j'suis dans le tambour de la machine, lessivée. Les neurones complétement grillés, vrillés. Je regarde les bouteilles s'empiler, je remplis des cendriers. Des jours entiers tourmentés, les yeux fixés sur le plafond. » Orelsan.
C'est fou d'avoir le cerveau retourné à ce point. De changer complètement de perception de la vie, d'aimer de nouvelles choses tellement opposées à ce que l'on a connu avant, au point de justement délaisser ces anciennes choses que l'ont avait tant aimée. J'espère simplement que ça en vaut la peine et que je ne vais pas m'en brûler les ailes.
vendredi 21 octobre 2011
« I walk to the borders on my own, to fall in the water just like a stone. Chilled to the marrow in them bones, why do i go here all alone. »
Déchirée, décalquée, abandonnée, apeurée, brisée, soulagée, épuisée, paranoïaque, recollée, décollée, trompée, aimée. Je n'en sais rien. Je n'ai jamais vraiment su. Je n'en peux plus. Si m'accrocher en vaut la peine; je n'en sais rien. Si il ne m'a jamais apprécié; je n'ai jamais su. Si j'aime ? Oui et je n'en peux plus.
Les fantômes du passé m'ont malgré moi rattrapé, après tout ce temps à avoir refoulé cette histoire. Ce n'est pas tant cette histoire qui me ronge, c'est le schéma qui me donne l'impression de se répéter. C'est une nouvelle peur qui s'accroche à moi sans jamais faiblir. C'est cette peur d'avoir baissé la garde, de m'être ouverte à en être vulnérable. C'est aussi cette peur de perdre cet homme si attachant et si mystérieux à la fois.
Certains oseront me demander pourquoi lui ? Je ne peux y répondre. Ce n'était pas un coup de foudre, loin de là. Rien chez cet homme ne m'a attiré. Au début. Et puis j'ai appris à le connaitre peu à peu. J'ai finalement découvert une personne intéressante, intéressée et si simple. C'est cette attirance d'abord intellectuelle qui m'a permis de m'arrêter sur son visage, qui n'avait rien d'exceptionnel au départ. Mais c'est simplement en m'intéressant à ce dernier que j'ai plongé. C'est ineffable. Et l'attirance en était inéluctable. C'est un mystère que rien ni personne ne peut résoudre. Ni le temps, ni la science. C'est juste lui. Simplement lui. Pour le moment sans doute, peut être n'est ce qu'une passade. Mais c'est là la vérité. C'est un simple cercle, vicieux ou vertueux je ne saurais le dire, mais c'est un cercle comportant encore et toujours les mêmes points. Attirance, désir, passion et déchirement. L'attirance et le désir sont les premières étapes. Il ne reste plus qu'à attendre cette passion déchirante, avant la fin.
Photographie : Nan Goldin.
mercredi 12 octobre 2011
« Bien que mon amour soit fou, ma raison calme les trop vives douleurs de mon coeur en lui disant de patienter, et d’espérer toujours… » Une érotomane internée pendant plus de 50 ans.
Et le pire dans tout ça c'est qu'une fois encore je le savais dès le début. Je savais que ça me rendrais folle. Je savais que je deviendrais une fois de plus détestable. Je savais que ça me rongerais. Je savais que je serais une nouvelle fois celle qui tombe amoureuse et qui s'accroche à des espoirs qui n'ont jamais existé. Je savais que je serais de nouveau un fardeau pour mes amies qui m'écoutent pleurer, délirer, inventer des histoires. Je ne suis qu'une pigeonne, une fois de plus. C'était comme ça il y a quelques mois, qu'est ce qui peut avoir changer depuis ? Ah oui, je ne suis plus le plan cul. Non je suis devenue celle qui s'attache à un amour et qui chaque weekend regrette de ne pas avoir fini dans le lit d'un autre. Une vraie pute. Mais c'est tellement plus simple dans le fond. Je comprends maintenant, c'était tellement plus facile de ne pas créer d'attaches et de sauter toutes les autres qui pouvaient passer. La lâcheté est beaucoup plus simple. Je ne l'ai pas choisi pourtant. Mais qu'est ce qu'il a de plus que les autres ? Il n'est même pas beau. Ça non. Et pourtant mes yeux n'arrivent pas à s'en détacher, et mon corps entier hurle ses bras. Et le pire dans tout ça c'est que tout les autres hommes ne pourront rien y changer, ce ne sera qu'à lui que mes pensées seront destinées, avant, pendant et après. C'est ridiculement fleur bleue et pourtant.
Je me hais.
Photographie : Brice Portolano
mercredi 14 septembre 2011
« You desired my attention but denied my affections.»
« J’étais simplement venue te dire au revoir. C’est finalement un adieu, total, qui en découle. Une seule phrase et mon deuil était fait. Je ne t’en veux pas, la paranoïa a une fois de plus prit le dessus, personne ne peut rien y faire. C’est juste une simple perte de temps d’avoir prit des nouvelles de façon indirecte et discrète. Heureusement j’ai suivis tes conseils; tourner la page, passer à autre chose, apprendre à vivre sa propre vie; appelle ça comme tu veux mais oui je t’ai écouté. Pour la dernière fois.
Car oui, après tout ce temps j’ai réussi à tourner la page assez rapidement je l’avoue. Je m’étonne moi-même d’avoir été aussi sereine depuis que j’ai appris que mes mauvais pressentiments s’avéraient être la réalité que je n’arrivais pas à toucher du doigt. Tu sais comme ces mots que l’on a sur le bout de la langue mais que l’on n’arrive pas à dire. Je savais tout mais ton habilité m’a toujours caché mes pires craintes. J’ignore comme tu as fait tout ce temps, mais je ne peux que t’admirer pour ça; c’est tellement difficile de jouer un double jeu. Difficile au point que lorsque j’avais essayé il y a désormais 9 mois de cela, je n’ai pas pu tenir plus de 6 semaines. Et oui, faire semblant d’être totalement détachée du monde et particulièrement des personnes qui nous entourent n’est pas une chose aisée. j’aurais au moins le mérite d’avoir tenté, tenté de ne pas m’accrocher, de ne pas devenir à nouveau dépendante de cette dose de morphine qui s’injecte dans chaque partie de mon corps lorsque mon cerveau décide de contrôler mon cœur et de créer cette chose que l’on appelle « tomber amoureux ».
Et ça pour tomber, je me suis bien étalée la figure sur le bitume. La tête la première, histoire de ne pas faire les choses à moitié. Le nombre de fois où je me suis sentie bafouée, recluse et délaissée. Mais je ne peux te jeter la pierre, j’étais à chaque fois assez conne pour ne pas m’enfuir en courant alors que je savais que la falaise était en train de s’effondrer. Je le savais mais je préférais courir droit vers le danger. Tu connais cette sensation qui fait qu’on sait que ça va mal, mais pourtant on ne peut s’empêcher de foncer tête première. Tout simplement parce qu’on a besoin d’adrénaline pour vivre. C’est aussi simple que ça.
Pourtant on aurait pu avoir un belle histoire. Tu sais ce genre d’histoire passionnelle, charnelle entre deux êtres qui s’attirent et qui se repoussent mutuellement. Ce genre de « je t’aime, je te déteste » tant recherché, car c’est dans ces moments là qu’on vit au plus profond de ses émotions. Entre les séparation déchirantes et les retrouvailles passionnées, la recherche constante de tester l’autre personne, de voir jusqu’où on peut aller pour faire du mal à quelqu’un, de voir jusqu’où va notre domination. Ce genre d’histoire où chacun est de toute façon perdant au bout, mais où une sorte d’attraction pour la douleur continue à nous faire avancer dans l’ombre. Mais ce genre d’histoire ne pouvais avoir lieu, on s’en rend compte avec le recul. Pour que ces amours passionnés aient lieu, il faut de la réciprocité dans les sentiments. Pas une histoire à sens unique. Et oui « chéri », je reste persuadée que ton amour pour moi n’était qu’illusoire, alors que le mien était réel.
Il est bien loin le temps où j’apprenais à connaitre cet homme ténébreux, mystérieux, celui que j’ai longtemps regardé dans les couloirs de la fac, celui avec qui je voulais être, même pour une simple nuit. Il est désormais révolu. Il n’y a plus rien. J’aimerais pouvoir t’effacer de mon esprit, te faire devenir transparent au point où je pourrais te passer au travers si un jour je te recroise dans la rue, tel un fantôme de mon passé. Je le sais, dans quelques mois on me demandera si j’ai des nouvelles et je répondrais « Qui ça ? ». C’est triste d’en arriver là, mais contrairement à ce que tu voulais tant, je ne vais pas te détester. Oh non loin de là. Te détester signifierai que je t’aime encore. Non, tu m’es désormais totalement indifférent, j’ai réussi à te rayer de ma vie, à tourner la page, je n’avais encore jamais fait ça, m’attachant toujours trop aux cadavres de mon passé. Et là, ce fut facile. C’est triste à dire, mais oui j’ai réussi à tourner la page. Il serai temps que tu fasse de même non ? Tu m’a demandé de tourner la page, je l’ai fait. Extrêmement facilement. Et c’est de ta faute. Après toutes ces déceptions, je continue à creuser.
Ce texte va sans doute paraitre une fois de plus agressif et plein de reproches. Je n’ai pas à me justifier. Je ne veux pas d’explication et je n’en ai aucune à donner. C’est fini. On appelle ça rayer quelqu’un de sa vie. Ce soir, je me suis posée au bord de l’eau. J’ai admiré cette étendue d’eau paisible, seulement troublée par la lumière de la lune dansant à travers les arbres bercés par le vent. J’ai regardé les canards barboter au ralenti, les poissons sauter de l’eau et les chauves-souris voler au dessus de la rivière. J’ai été si bien à cet instant. Je n’ai plus rien ressenti. Combien de temps suis-je restée assise ici ? Une heure ? 5 minutes ? Peut être 20 ? Je n’en sais rien. Pour la simple et bonne raison que je ne me suis jamais sentie aussi sereine. C’est au bord de l’eau que j’ai enfin pu voir toutes ces opportunités qui s’offrent à moi. Un renouveau, une fois de plus. Et cette fois-ci c’est l’inverse de l’année précédente; année de perversion totale, de prostitution même pour une simple recherche de bonheur temporaire. J’ai non seulement gardé ma confiance en moi, mais je réapprends à retrouver la confiance en les autres. Les autres hommes je veux dire. Et pourquoi pas un homme, simplement ? Pourquoi pas.
Ce texte est le dernier, ça fait bien longtemps que je promet de ne plus écrire sur ce sujet, mais cette fois je le sais. C’est le dernier. On appelle ça « rayer quelqu’un de sa vie ». Sans explication finale, ça ne servirai à rien. Une simple perte de temps qui de toute façon ne mènerai à rien, sur du vide. Du vide. Du vide. Alors c’est ici que je te le dis, Adieu, non pas au revoir. Adieu, de façon définitive.»
Photographie : Thyphaine Augusto
lundi 29 août 2011
« Mieux vaut-il vivre comme un monstre ou mourir en homme bien ? »

Il n'y a rien de pire que d'être de nouveau dépendante d'un homme. D'avoir de nouveau cette sensation d'emprisonnement, mais de ne pouvoir; de ne vouloir, s'en défaire. Cette sensation d'aimer de nouveau, parce que justement c'est le début d'une nouvelle histoire. Il n'y a rien de pire que de ne pas encore pouvoir identifier la nature de cet attachement; est-il réel ou est ce seulement une illusion créée par un manque d'affection ?
J'aimerais pouvoir me cacher sous un grand chapeau et dire "ni l'un ni l'autre".
Photographie : Thyphaine Augusto
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