lundi 29 août 2011

« Mieux vaut-il vivre comme un monstre ou mourir en homme bien ? »


Il n'y a rien de pire que d'être de nouveau dépendante d'un homme. D'avoir de nouveau cette sensation d'emprisonnement, mais de ne pouvoir; de ne vouloir, s'en défaire. Cette sensation d'aimer de nouveau, parce que justement c'est le début d'une nouvelle histoire. Il n'y a rien de pire que de ne pas encore pouvoir identifier la nature de cet attachement; est-il réel ou est ce seulement une illusion créée par un manque d'affection ?
J'aimerais pouvoir me cacher sous un grand chapeau et dire "ni l'un ni l'autre".



Photographie : Thyphaine Augusto 

mercredi 3 août 2011

« Girl, do you still believe that I am the one who save you from yourself ? I am only a pale reflection of your lost lovers. »

Pauvre petite innocente une fois de plus te voilà prise au piège de ta pauvre médiocrité à vouloir des choses auxquelles tu n'a pas le droit. A vouloir une affection qui t'es refusée. Tu le sais pourtant, que tu n'es pas la fille qu'on aime, tu le sais. Non ce n'est pas seulement parce que tu n'est pas encore tombée sur le bon, mais tout simplement parce que ton ancienne vie est révolue, les gens parlent. Ils parlent trop. Et tu sais que sans même être présente ton image auprès d'eux est ancrée. Alors pourquoi tu n'avance pas, pourquoi est ce que une fois de plus tu reste là, parfaitement consciente de ton emprisonnement sans même chercher à desserrer les liens qui t'obsèdent ? Pourquoi un tel acharnement sur cette vie qui t'as tourné le dos ? Tu avais pourtant réussit. Tu vais tout quitté. Mais voilà, à la moindre petite preuve d'affection; même totalement fausse; tu es prête à te mettre nue, pour tout avoir, même le temps d'un seul soir. Avoir de nouveau cette sensation de puissance lorsque l'on aime et que l'on est aimé. Rien que le temps d'une nuit. Ça n'est rien d'autre que de la prostitution. Tu m'étonne que les gens parlent. Ce n'est pourtant pas faute de trop s'afficher. Mais à trop rechercher cet amour passager, à trop lui forcer la main voilà ce qui arrive. Tu passe non seulement pour une conne qui boit sans doute trop pour son frêle poids mais en plus tu en vient à dégoûter la personne que tu convoite. Tu n'es rien, c'en est ainsi pour chacun. Alors cesse de vouloir devenir la personne que tu n'es pas.


Photographie : Nan Goldin